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Le risque radon

Le risque radon
Le radon est un gaz dit “radioactif” dont l’origine est naturelle. Depuis plusieurs années, le radon est mis en cause pour son aspect néfaste pour la santé. Le risque de présence de radon dans les sols de nos habitations n’est pas une surprise. Il est connu et même reconnu comme étant la deuxième cause des cancers déclarés sur le territoire de la métropole française, juste après le tabac. Depuis 2018, les autorités gouvernementales ont décidé d’informer davantage les locataires et propriétaires sur ce risque de radon via des obligations d’émettre des diagnostics. Le radon est donc un sujet qui fait partie du Dossier de Diagnostic Technique (DDT) via le diagnostic d'État des Risques et Pollutions (ERP). Voici quelques informations utiles pour mieux le comprendre.
Etat des risque et pollution

Rappel : qu’est-ce que le radon ?

Que se cache-t-il derrière le radon ? Ce gaz est difficilement perceptible puisqu’il est incolore et indolore. On le retrouve naturellement autour de nous. Ce gaz radioactif peut être retrouvé dans l’air, dans l’eau mais aussi directement dans les sols.

Si ce gaz est dit “d’origine naturelle”, alors pourquoi est-il autant pointé du doigt ? Le radon se forme à partir de la terre, lors de la désintégration de l’uranium et du radium. Le radon est un gaz radioactif, incolore et inodore d’origine naturelle que l’on peut trouver partout : dans l’air, le sol et l’eau. Il se forme à partir de la désintégration de l’uranium et du radium, au cœur de la croûte terrestre. Une fois que le radon rentre en contact avec l’air, il peut s’évaporer facilement et rapidement dans un espace ouvert. A l’inverse, si l’espace est clos, le radon devient un réel risque pour la santé puisque celui-ci ne sait pas s’évaporer.

Le radon : quel lien avec les cancers ?

Le diagnostic immobilier d’Etat des Risques et Pollutions évoque le risque potentiel de radon depuis 2018. Pourtant, les méfaits du radon sont connus depuis de nombreuses années. C’est en 1987 que le radon a officiellement été classé cancérogène pour l’être humain. D’ailleurs, ces études sont menées par le Centre International de Recherche sur le Cancer.

Suite à cette officialisation, plusieurs études sur les dangers du radon ont été effectuées. L’une des études les plus marquantes a été réalisée par l’Institut de Radioprotection de Sûreté Nucléaire (IRSN) qui classe le radon comme deuxième cause de cancer des poumons mortels. On dénombre officiellement plus de 3 000 décès par an liés à la présence de radon.

Comme vu précédemment, le risque existant lié au radon est la présence de radon dans l’air intérieur des bâtiments (maison, appartement, immeuble…). C’est principalement là que ça se joue. Plus l’exposition au radon est longue, plus le risque de développer un cancer du poumon est élevé. Le risque de développer un cancer du poumon suit proportionnellement le temps d’exposition.
Autre facteur : la quantité de radon présente à l’intérieur des habitations et autres bâtiments. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande le seuil de 100 Bq/m3 maximum lorsqu’une mesure est effectuée à l’intérieur d’un bâtiment. Au delà, les risques de développer un cancer des poumons augmentent de 16%.

Où peut-on trouver du radon en France, aujourd’hui ?

Même si la présence de radon dans les sols est assez fréquente, la concentration diffère selon les différentes régions de France. La présence de radon a été cartographiée afin de faciliter la détection du risque potentiel de radon.

De manière générale, cette carte française du radon démontre que ce gaz radioactif a tendance à être plus présent :

  • dans les grands massifs historiques (Massif armoricain, Massif central, Corse, Vosges, etc.)
  • dans certaines terres avec aux grès et schistes noirs.

Cette carte n’est pas terminée. Elle se peaufine de jour en jour. Des campagnes de mesure voient le jour très régulièrement pour continuer de documenter les évolutions du radon dans nos sols et dans nos bâtiments.

Carte de France : les zones de présence du radon

carte du radon en france
Moyenne par département des concentrations en radon dans l’air des habitations (en Bq/m³) – Source : www.irsn.fr

Pour cartographier la présence de radon dans les bâtiments des parcelles, il est important d’étudier :

  • la géologie (type de terre)
  • les éléments pouvant apporter de l’instabilité au niveau du terre (faille, cavité minière et autres)
  • les constructions déjà présentes.

C’est bien l’Institut IRSN qui est chargée de réaliser cette cartographie nationale sur la présence de radon. La carte s’étend de la France métropolitaine à l’Outre-mer. Il faut savoir que 7 000 communes ont déjà été classés dans l’un des 3 zones officielles :

  • les zones à potentiel radon de catégorie 1 de 100 Bq.m3 à 400 Bq.m3. Par exemple, bassin parisien, Aquitaine…
  • les zones à potentiel radon de catégorie 2. Ici, nous parlons des mêmes chiffres que la zone 1. A s’ajoute le risque accru lié à la présence d’une fuite ou d’un entretien risqué sur le bâtiment
  • les zones à potentiel radon de catégorie 3. Ce sont ceux qui sont réellement communiqués dans l’ERP. La présence de radon est plus élevée dans ces zones analysées. Il est donc important que l’ERP le précise et le mentionne. Ce sont ces zones de niveau 3 qui sont signalées à travers l’ERP.

Quelles sont ces fameuses zones 3 avec un risque de radon plus élevé ?

Pour vous donner des exemples concrets, il s’agit souvent de montagnes anciennes comme les massifs granitiques. On peut citer :

  • le massif armoricain,
  • le massif central,
  • la Guyane française
  • et d’autres massifs montagneux

On retrouve aussi certaines formations volcaniques comme :

  • le massif central,
  • la Polynésie française,
  • Mayotte…

Envie de connaître le niveau de présence du radon ? Sachez que le radon se mesure grâce à un dosimètre, de manière indépendante. Ce dosimètre pourra aider de nombreuses personnes dès la phase de recherche immobilière. Cet outil permet à chacun d’être autonome et de juger au mieux ses choix. ERP en poche.. ou pas encore !